La dépression n’est pas connue ni reconnue depuis si longtemps en Belgique et dans la société occidentale. Pour en savoir plus sur la dépression et pouvoir en avoir une meilleure idée, de nombreuses recherches ont déjà été menées sur ce qu’elle recouvre, mais aussi sur les autres facteurs qui sont liés à la dépression tels que la fréquence de la dépression.

Différentes recherches ont tâché de faire le tour de la prévalence et la fréquence de la dépression. Il ressort notamment de ces recherches que la fréquence de la dépression diffère fortement d’un pays à l’autre et les facteurs à risque peuvent différer entre pays et entre cultures.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) donne les chiffres suivants issus de la recherche sur la prévalence et la fréquence de la dépression.

  • 350 millions de personnes dans le monde souffrent de dépression. Des millions de personnes souffrent en outre de conséquences émotionnelle car un membre de la famille ou un proche est en dépression.
  • 1 million de personnes ont déjà mis fin à leurs jours des suites de symptômes dépressifs.
  • 1 à 2 mères sur 10 souffrent de dépression prénatale. Cette dépression prénatale peut avoir de sérieuses conséquences sur l’éducation de l’enfant.

On peut donc conclure que la fréquence de la dépression est élevée et que la dépression est un problème que l’on rencontre souvent partout dans le monde. Quels que soient la culture, l’âge ou la société. Il n’est donc pas anormal que, dans la société contemporaine, vous succombiez au stress et à la pression du quotidien.

Prévalence et fréquence de la dépression : dépression dans toutes les cultures ?

Les chiffres montrent que la dépression est présente dans le monde entier. Peut-être pensez-vous que la dépression n’est pas vraiment connue dans certaines cultures. C’est vrai. Il n’y a même pas la place dans toutes les cultures pour que la dépression apparaisse. Parfois, la dépression est aussi considérée comme une maladie physique et non mentale. Bien que la dépression ne soit pas reconnue partout et n’ait pas toujours le même nom, elle est présente partout. Il est donc possible que la fréquence de la dépression diffère en fonction de la culture.

Bien qu’il n’y ait pas partout de place pour la dépression et que cela influe sur la fréquence de la dépression, il existe d’autres facteurs qui contribuent à la différence de fréquence de la dépression.

Un facteur important est par exemple la différence de collectivisme. Cela peut expliquer la différence de fréquence de la dépression entre les cultures individualistes et cultures collectivistes. Une culture individualiste est caractérisée par l’individu, qui est central. Votre culture part du principe qu’il y a des choses que vous pouvez faire seul, que vous défendez vos propres propriétés et que vous êtes avant tout central en tant qu’individu. Dans une société collectiviste, vous êtes davantage considéré comme une personne faisant partie d’un grand tout. Votre famille et vos aïeuls sont importants et vous vivez en tant qu’individu plus en famille alors que dans une culture individualiste où l’emphase est mise davantage sur l’individu plutôt que la famille. Parfois, cette culture individualiste peut avoir une influence sur la fréquence de la dépression. Le sentiment que vous êtes seul ou que vous êtes le plus important peut en fait influer sur l’apparition de la dépression. Les personnes de cultures collectivistes sont davantage tournées vers le tout et il peut arriver qu’elles se sentent plus soutenues et moins seules. C’est pourquoi la fréquence de la dépression peut être supérieure dans les cultures individualistes.

Des exemples de cultures individualistes sont les pays occidentaux tels que la Belgique, les Pays-Bas, la France, l’Allemagne et les États-Unis.

Des exemples de cultures individualistes sont l’Inde, la Chine et le Mexique.

Prévalence et fréquence de la dépression : reconnaissance générale de la dépression ?

Comme on l’a indiqué ci-dessus, la dépression n’est pas reconnue dans toutes les cultures. Même dans notre société, le plus souvent décrite comme une société ouverte, il n’y a pas toujours beaucoup de place pour la dépression.

Un conseil que l’on peut donner ici est de ne pas se laisser décourager par les avis des autres. Il est important de traiter une dépression une fois établi un diagnostic de dépression. Les avis des autres ne peuvent pas vous empêcher d’aller de l’avant et de finalement combattre vos problèmes.

Si vous vous retrouvez dans une situation où vous avez l’impression qu’il n’est pas possible de parler librement, il est nécessaire de réfléchir pour vous-même à ce qui vous motive. Vous avez le choix de ce que vous faites pour combattre votre dépression.

Prévalence et fréquence de la dépression : hausse de la fréquence de la dépression ?

Certaines études indiquent que la fréquence de la dépression croît depuis les années 1990. Est-ce bien le cas ? Les gens sont-ils plus dépressifs qu’autrefois ? Rien n’est moins sûr.

Au cours de la dernière décennie, la psychologie a fait des progrès et a donc aussi développé de meilleurs instruments. De ce fait, il se peut qu’il soit question d’une plus grande fréquence de la dépression parce que la dépression est diagnostiquée chez plus de personnes. Ces instruments n’existaient pas auparavant ou n’étaient pas connus. Dans certaines cultures, les gens sont plus ouverts à la dépression qu’autrefois, ce qui peut expliquer la hausse.

Il se peut en outre qu’il y ait réellement une hausse de la fréquence de la dépression. Dans le temps, on utilisait plus les différents muscles, on vivait plus en fonction du rythme du soleil, etc. Cela peut amener à l’apparition de la dépression. Vu que la société a changé, on peut développer certaines habitudes qui peuvent stimuler la dépression.

Ce jugement doit donc être pris au sérieux.

Prévalence et fréquence de la dépression : test de la dépression ?

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