J'ai fait la connaissance de mon collègue, le Dr Edel Maex, psychiatre et bouddhiste flamand, lorsque nous avons fait ensemble l'aller-retour Anvers-Bruges. Lui pour donner son entraînement à la pleine conscience, moi pour le suivre. Mon premier baptême de la vie en pleine conscience. Edel est un compagnon de voyage calme et agréable dans la voiture. Même lorsque les embouteillages menacent de nous presser, il reste calme, ouvert, présent dans l'ici et maintenant. C'est pourquoi j'ai voulu partager une partie de cette expérience avec vous dans cet article, sachant qu'on ne peut jamais résumer correctement la pleine conscience en quelques mots.

La pleine conscience est issue du bouddhisme

Le docteur Edel Maex était déjà passionné par le bouddhisme avant d'entrer en contact avec le conditionnement moderne et occidental qu'il promouvait en Flandre avec son best-seller et ses cours. Bien sûr, le bouddhisme va plus loin, mais nous devons être réalistes. Si nous voulons aider les personnes et les patients dans notre monde occidental, nous devons proposer des formes d'aide qui soient gérables dans l'agitation de notre vie quotidienne.

C'est aux États-Unis que l'entraînement à la pleine conscience a trouvé son emballage anti-stress "occidental".

Aux États-Unis, l'idée a émergé qu'un simple programme de huit semaines, inspiré des principes bouddhistes, pourrait armer les Occidentaux modernes contre le stress quotidien.

Comment naît le stress ? Elle est souvent causée par la lutte intérieure contre la réalité que nous ne voulons pas accepter : nos pensées commencent à broyer du noir et nos sens ne sont plus ouverts et concentrés sur l'ici et maintenant. Nos pensées s'attardent sur le passé ou le futur et nous manquons le bateau du présent. Cela nous rend malheureux et nous fait perdre de l'énergie.

La pleine conscience est une attention légère sur le présent !

La réponse est "une attention douce sur l'ici et maintenant", répète le Dr Edel Maex dans son programme de huit semaines. Au cours de ces huit semaines, il nous aide à concentrer notre attention "légèrement" (sans juger) sur ce qui est maintenant. Cela signifie que nous acceptons le "maintenant", le "présent" tel qu'il est. Accepter le présent n'exclut pas que plus tard, lorsque nous aurons retrouvé notre énergie positive, nous puissions consacrer une partie de notre créativité à la recherche de solutions créatives. Mais là n'est pas la question "maintenant" : nous vivons dans le présent et en apprenant à accepter nos limites dans l'ici et maintenant, nous apprenons à nous résigner. Vivre dans le présent. Elle nous aide à vivre plus heureusement dans le présent.

La pleine conscience ne se limite pas à la gestion du stress

Tout au long des différents modules du programme, différents exercices sont proposés pour nous aider à découvrir nos propres limites. En apprenant à les connaître, nous pouvons choisir ce que nous allons en faire. La pleine conscience met fin à la lutte inutile. Il se concentre sur l'acceptation. Cela semble paradoxal pour l'homme moderne moyen, mais il y a quelque chose là-dedans. L'acceptation peut parfois libérer de manière inattendue beaucoup d'énergie positive, alors que l'on s'attendrait au contraire. Il ne s'agit pas d'une résignation fataliste, mais d'une attitude active. Mais vous ne pourrez jamais transmettre cela dans un court article comme celui-ci sans aller plus loin : vous devez en faire l'expérience.

La pleine conscience comme programme d'auto-assistance

Comme je l'ai écrit dans mon autre article, la pleine conscience n'est pas une thérapie en soi. Elle ne peut pas résoudre tous les problèmes. Mais c'est un complément utile, à condition d'apprendre à l'encadrer correctement. Il s'agit d'une forme utile d'auto-assistance, et donc d'une contribution précieuse aux programmes d'auto-assistance existants. Nous avons développé un test de stress spécial en ligne qui vous permet de mesurer si vous souffrez de stress. Si vous cliquez ici, vous pouvez passer le test.

Dr Paul Koeck