Dépression ? Dépressif ?

Dépression ? Dépressif ? Déprimé ? Triste ? Malheureux ? Vous vous sentez exténué ? Tant physiquement que mentalement ? C’est à peine si vous vous sentez reposé ? Certaines pensées ne cessent de vous tarauder ? L’article ci-dessous pourra alors peut-être vous apporter quelques éclaircissements ! Il s'agit peut-être de dépression.

Les troubles dépressifs comprennent les éléments suivants (avec leur code DSM5) :
  • 6A70 Trouble dépressif à épisode unique
  • 6A71 Trouble dépressif récurrent
  • 6A72 Trouble dysthymique
Les troubles bipolaires ou apparentés comprennent les troubles suivants :
  • 6A60 Trouble bipolaire de type I
  • 6A61 Trouble bipolaire de type II
  • 6A62 Trouble cyclothymique
  • 6A73 Trouble mixte dépressif et anxieux

  • Une humeur dépressive et,
  • une perte d'intérêt,
  • anhédonie,
  • une perte de plaisir,
  • un sentiment de déprime,
  • sans espoir,
  • dans le creux de la vague,
  • sans valeur,
  • insomnie,
  • Difficultés à dormir,
  • hypersomnie,
  • Diminution de l'appétit,
  • perte de poids,
  • augmentation de l'appétit,
  • prise de poids,
  • incapacité à se concentrer,
  • troubles de la pensée,
  • mauvaise mémoire,
  • humeur dépressive,
  • Agitation psychomotrice ,
  • retard psychomoteur,
  • Fatigue,
  • baisse d'énergie,
  • Sentiment de dévalorisation,
  • culpabilité,
  • Pensées suicidaires,
  • pensées morbides récurrentes,
  • suicidaires,
  • libido faible

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Qu’est-ce que la dépression?

La dépression est un trouble de l’humeur. Elle « attaquera » donc principalement votre esprit. Votre état d’esprit est pris dans une spirale négative. Votre joie de vivre diminue et vous vous sentez déprimé, triste. C'est pourquoi la plupart des gens identifient la dépression comme une humeur continuellement déprimée. On n’éprouve de ce fait qu’à peine ou plus du tout de plaisir. C’est là une bonne description. Ce qu'ignorent la plupart des gens, c’est que la dépression se compose de bien plus qu’une humeur continuellement déprimée. La dépression est beaucoup plus complexe qu’une période difficile. Plus complexe qu’on ne le croirait à première vue.

Quand peut-on parler de dépression ?

Quelle est la différence avec se sentir cafardeux ? La dépression a un très gros impact sur la vie quotidienne. On éprouve aussi davantage et plus intensément certains symptômes en cas de dépression que lorsqu’on a seulement le cafard. Si on a le cafard, c’est simplement une courte période, mais on peut encore rire lors de moments agréables. Une dépression aura pour effet qu’on se sentira à tout moment et pendant un temps plus long déprimé et dépressif. Plus rien ne peut faire rire. Plus rien ne fait se sentir mieux. Ces symptômes doivent être observés durant au moins deux semaines.

De plus, une dépression a également une influence bien plus grande sur la vie de tous les jours que si l’on se sent déprimé. Une dépression va mener à des maux de têtes, de la tracasserie, à ne plus vouloir sortir de la maison, etc. Le cafard n’a pas de tels effets. Vous remarquerez ensuite que votre travail, éventuellement vos relations, etc., subiront peut-être rapidement l’effet de vos sentiments dépressifs. Dans les « mauvais moments », cela ne se produit pas si vite.

Parfois, les personnes en dépression s’entendent dire :

  • « Ne fais pas tant de chichis. »
  • « Ça va passer. »
  • « On a tous des moments difficiles. »

Ce ne sont naturellement pas ces réactions qui donneront de la reconnaissance à la personne en dépression. Bien que ces conseils témoignent d'une bonne intention ils peuvent parfois enfoncer la personne dans son état, car cela suppose qu’ils en rajoutent. Pour la personne en dépression, il est nécessaire de résister le plus possible à de telles réactions car il est important de rechercher de l’aide. Si vous avez fait une dépression et plus encore si vous ne la surmontez pas, il y a de fortes probabilités pour que vous en refassiez une autre.

Cet article décrit les symptômes de la dépression et présente les critères pour un diagnostic de dépression selon le DSM (Diagnostical and Statistical Manual of Mental Disorders).

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La dépression en chiffres ? La prévalence de la dépression ?

Diverses recherches ont déjà été menées sur la prévalence de la dépression. Pour établir à quelle fréquence se présente la dépression. Déterminer si la dépression est un phénomène propre à la culture occidentale, ou apparaissant dans toutes les cultures du monde?

Nous avons trouvé les chiffres suivants concernant la dépression dans les recherches de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) :

  • 350 millions de personnes souffrent de dépression dans le monde. Des millions souffrent indirectement de la dépression d’un membre de la famille ou d’un partenaire.
  • 1 million de personnes sont décédées en se donnant la mort, en se suicidant pendant une dépression.
  • 1 à 2 mères sur 10 souffrent de dépression prénatale, avec pour conséquence des sentiments négatifs quant aux soins à apporter à son enfant. Cela peut à son tour avoir de sérieuses conséquences sur le développement de l’enfant.

On peut donc avancer que la dépression est un problème fréquent. Pas seulement en Belgique ou aux Pays-Bas mais dans le monde entier. La dépression est également présente dans toutes les cultures. Cela peut sembler faux à première vue, car certaines cultures ne laissent pas l’espace nécessaire pour exprimer la dépression.

Ce que ces chiffres signifient principalement, c’est que plus de gens sont atteints de dépression qu’on ne le croirait a priori. Dans notre société, il n’est donc pas extraordinaire de succomber au stress et à la pression du quotidien. Être en dépression ne signifie pas que l’on soit « faible » ou « incapable de faire face à grand-chose ». C’est lié à d’autres facteurs que nous aborderons plus loin dans cet article.

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Science et dépression ? Comment coordonner corps et esprit ?

Le corps et l’esprit sont en liaison permanente. On remarque donc souvent que des vulnérabilités psychologiques, par exemple, peuvent s’exprimer à travers le corps et réciproquement.

Corps                          <=>                              Esprit

La dépression est liée à certaines hormones de l’organisme, à savoir la sérotonine, la dopamine, la noradrénaline, l’endorphine et le cortisol. En cas de dérèglement de ces hormones, il est possible que la dépression apparaisse. Nous allons décrire ci-dessous le fonctionnement de ces hormones et l’effet qu’elles peuvent avoir sur notre esprit et notre corps.

Un bon sommeil et une bonne humeur grâce à l’hormone sérotonine

La sérotonine veille à ce que nous dormions bien et nous sentions bien. C’est pourquoi on appelle aussi la sérotonine l’hormone « feelgood ». La sérotonine n’a pas seulement pour effet une bonne humeur et un bon sommeil, mais aussi le sentiment de joie, une bonne mémoire et une bonne tension artérielle. La sérotonine est également présente dans certains aliments dont l’exemple le plus connu (des aliments contenant de la sérotonine) est probablement le chocolat.

Dans les cas suivants, un dérèglement se produit, amenant un manque sérotonine :

  • Stress continu
  • Syndrome prémenstruel
  • Dépression.

Un déséquilibre de cette hormone peut entraîner l’hyperphagie, des maux de tête, des problèmes de concentration et une humeur dépressive. Comme on le constate, ce sont également quelques-uns des symptômes de la dépression :

  • Hyperphagie
  • Maux de tête
  • Problèmes de concentration

Par conséquent, l’hormone qu’est la sérotonine peut avoir un effet considérable sur notre mental et notre corps, et contribuer à l’apparition d’une dépression.

La douleur s’estompe et l’euphorie apparaît grâce à l’hormone endorphine

Les endorphines servent d’analgésique. Leur rôle consiste réduire la douleur si nous nous cognons quelque part. En outre, les endorphines procurent un sentiment agréable, euphorique. Pensez à un orgasme. Ce sentiment agréable et relaxant est le résultat de la sécrétion d’endorphines. Elles sont également produites par l'exercice du sport.

Tout comme la morphine, les endorphines entraînent un tant soit peu d’accoutumance. De fait, on peut ressentir le sexe et même le sport après un certain temps, comme quelque chose de gratifiant. On en tire un sentiment de quiétude et de bonheur. En cas de sécrétion subite d’une grande quantité d’endorphines, ce comportement peut être considéré comme positif et l’on peut en faire plus. C’est ainsi que certains comportements peuvent entraîner une accoutumance.

Lors d’un dérèglement de cette hormone, des sentiments de douleur et de dépression peuvent apparaître. En cas de manque d’endorphines, on éprouvera davantage de douleur, ce qui ne convient ni au corps ni à l’esprit. Et l’on devient alors plus vulnérable.

Gratification et stimulation grâce aux hormones dopamine et noradrénaline

Ces deux hormones ont la charge de l’apprentissage et de la stimulation des habitudes. Une personne est organisée pour faire des choses gratifiantes et aime les habitudes. Les gens font les mêmes choses, même si elles ne sont plus gratifiantes après un certain temps, parce qu’il s’agit d’habitudes.

La dopamine agit sur la stimulation et la récompense de certaines habitudes. C’est donc également motivant. Tout comme dans le cas des endorphines, un certain comportement va être récompensé et donc adopté davantage. En collaboration avec les endorphines, vous créez ainsi des habitudes grâce à la dopamine et à la noradrénaline. Ici se trouve aussi la clé de la répétition. Les habitudes apprises peuvent également être désapprises. Cela n’est pas toujours facile car sortir du cercle habituel n’est pas considéré comme aussi gratifiant.

La dopamine est en outre en lien étroit avec votre corps. Elle organise les fonctions motrices et fait en sorte qu’en cas d’excès d’informations, vous continuiez à fonctionner normalement. Votre corps va filtrer les informations car la dopamine réduit certains signaux. La dopamine veille aussi à ce que vous ne soyez pas exténué si vous devez faire deux choses à la fois pendant une courte période.

La carence en dopamine peut éventuellement stimuler des dépendances :

  • Drogues
  • Alcool
  • Cigarettes

La dopamine et la noradrénaline se cachent derrière tous ces recours. C’est ainsi qu’est récompensée et stimulée une accoutumance. Hormis la gratification et la stimulation, la dopamine et la noradrénaline sont également liés à :

  • Bonne mémoire
  • Meilleures prestations
  • Euphorie

En cas de surabondance de ces hormones, vous risquez d’éprouver les symptômes suivants :

  • Palpitations cardiaques
  • Tension
  • Anxiété

C’est pourquoi le bon équilibre de ces hormones est de prime importance. Tant en cas d’excès comme de carence de dopamine et de noradrénaline, la dépression peut apparaître. Soit vous ne trouvez pas le repos, soit vous devenez maussade. On retrouve ici aussi certains symptômes liés à la dépression :

  • Mémoire
  • Euphorie
  • Tension

Vous voyez donc comment certaines hormones sont liées à certains symptômes de la dépression.

Le cortisol, l’hormone du stress

L’impuissance apprise explique aussi pourquoi notre cerveau tombe en dépression à un certain moment. Qu’est-ce que l’impuissance apprise ? Impuissance apprise signifie que l’on a appris à se sentir impuissant. Durant un temps déterminé, on a appris que l’on n’est incapable d’affronter ses problèmes. On a appris que ses efforts ne mènent à rien. Au bout d’un moment, on se résigne car on ne peut rien y changer. Là se trouve la base de la dépression. Notre corps réagit à cette impuissance apprise, ce qui va renforcer la dépression.

À mesure que l’on se sent durablement « impuissant appris », la production de l’hormone de stress cortisol augmente dans le cortex surrénal. C’est ce qu’a prouvé le chercheur Robert Sapolsky de la Stanford University lors de son cours magistral à la Washington State University le 10 octobre 2001.

Le cortisol est également à la base du burn-out. Il existe cependant une différence entre la dépression et le burn-out. Dans le cas d’un burn-out, il y a déjà un épuisement du cortisol : l'hormone ne sera plus produite qu'à peine car le corps est épuisé. Dans le cas de la dépression, le cortisol est encore présent dans une plus grande mesure.

Le cortisol va endommager environ 25 % des cellules de l’hippocampe. Exactement les 25 % des neurones équipés de récepteurs à cortisol. L’hippocampe est responsable de :

  • Concentration
  • Mémoire

Ces fonctions sont par conséquent touchées en premier. Il s’agit du premier stade de la dépression.

À un stade ultérieur le cortex préfrontal gauche sera également impliqué. Celui-ci est responsable des :

  • Pensées positives
  • Sentiments agréables

Si vous ne combattez pas la dépression, elle avance encore d’un pas. Vous expérimentez alors les symptômes suivants :

  • Humeur sombre
  • Aucun goût à la vie
  • Plus de bonheur
  • Problèmes de mémoire
  • Problèmes de concentration

Si votre dépression persiste encore, le cortex préfrontal droit sera également concerné. Celui-ci est responsable des :

  • Pensées négatives
  • Sentiments négatifs
  • Expériences négatives

Au cours de ce dernier stade, le client devient apathique et se sent vide. Presque toutes les pensées dirigées vers l’avenir disparaissent également.

On sait que l’impuissance apprise est l’une des principales causes de dépression. Pour combattre cette impuissance apprise, il est important de retrouver sa propre force. Sous prétexte que vous vous sentez impuissant, vous n’entreprenez plus rien. Cette habitude doit être renversée. C’est la raison pour laquelle le thérapeute choisit une intervention amenant le patient à redécouvrir qu’il peut se venir en aide.

Nous voulons construire de l’ « optimisme appris ». Ce principe a été décrit dans le livre de Martin Seligmans.

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Causes de la dépression

La dépression peut être causée par une variété de facteurs. Une dépression peut donc avoir différentes causes. C’est pourquoi une dépression ne va pas toujours appeler le même genre de traitement. Il se peut par exemple que vous connaissiez quelqu’un atteint de dépression, mais qu’il reçoive un traitement différent du vôtre. Pour « causer » une dépression, l'interaction de certains facteurs est nécessaire.

  Causes génétiques              <=>              Causes environnementales

Les causes génétiques rendent leur porteur plus vulnérable et dès lors enclin à développer certaines maladies. Ainsi ont été identifiés certains gènes liés à l’apparition de la dépression. Vous pouvez donc présenter de naissance une vulnérabilité au développement de certaines maladies.

La psychologie considère cependant cela insuffisant pour pouvoir parler de dépression. Ces causes génétiques doivent être accompagnées de facteurs environnementaux. On veut dire par là que certaines situations surviennent dans notre environnement et que la dépression peut apparaître en fonction de la façon dont vous y réagissez. Des exemples en sont le divorce, la perte d’emploi, une sérieuse dispute, etc. Les « causes environnementales » concernent donc autant la réaction mentale que corporelle à ces situations. Notre esprit comme notre corps sont en perpétuel développement et ne peuvent être considérés comme séparés l’un de l’autre. Vos réactions également se développent constamment. La dépression apparaîtra lorsqu'un événement bouleversant survient et que vous n’y réagissez pas, selon vous, de façon adéquate, de sorte que vous développez des habitudes non souhaitées.

Les causes psychologiques peuvent donc interagir avec les causes physiques, qui à leur tour interagiront avec les causes génétiques.

Les causes génétiques sont-elles toujours nécessaires pour arriver à la dépression ?

Les valeurs, que nous attribuons dans cet article à chaque sorte de cause, peuvent également varier d’une dépression à l’autre. Le modèle ci-dessus n’est qu’un modèle général. Votre situation personnelle peut donc en diverger. Mais vous devez tenir compte du fait qu’il existe pour le moins une interaction entre l’esprit et le corps. Si vous êtes dépressif, votre esprit et votre corps sont en constante interaction et il se peut que votre esprit entraîne votre corps dans la dépression ou l'inverse. Il est important d’en être conscient pour ainsi pouvoir mieux en tirer un traitement.

Afin de vous offrir une meilleure perspective sur la dynamique pouvant causer la dépression, nous expliquons ici en détail toutes les causes possibles.

Causes environnementales ? Causes psychique de la dépression ??

Notre esprit et notre bien-être psychique sont soumis aux « causes environnementales ». Les causes environnementales recouvrent une interaction entre l’esprit et le corps et la façon dont notre esprit réagit à des situations extérieures. La dépression est le plus souvent causée par un long surmenage de notre cerveau et de notre système de défense. Ce surmenage se révèle lorsque survient un événement bouleversant face auquel votre esprit ne sait comment réagir de façon adéquate. Par événements bouleversants, on entend des situations vécues personnellement comme extrêmement négatives. Voici quelques exemples de ce que l’on peut considérer comme événements bouleversants :

  • Forte augmentation de la charge de travail
  • Difficultés financières
  • Problèmes familiaux

Tout le monde ne se sentira submergé par ces situations, mais il ne s’agit pas ici d’expériences objectives, mais bien plutôt subjectives. Cela signifie que la situation est perçue comme radicalement négative parce que c’est ce que vous lui attribuez. Il se peut par exemple que votre travaille signifie tout pour vous. Vous allez dès lors considérer un congé comme beaucoup plus bouleversant que quelqu’un qui, par exemple, n’accorde pas beaucoup de valeur au travail.

Outre l’événement, la façon dont vous le gérez est importante. Votre esprit choisit la meilleure réaction possible parmi les expériences passées et la certitude de votre capacité d'intervention. Si vous développez une dépression, vous choisissez souvent la réaction « impuissance apprise ». Cela signifie que votre esprit ne sait pas bien ce qu’est une réaction adaptée et de ce fait développe le sentiment que vous n'y pouvez rien changer. Pour traduire cela de façon pratique, vous serez souvent porté à rester au lit et à vous tracasser à propos de ce que vous pourriez faire.

Est-on faible si l’on est en dépression ?

Nous voulons insister sur le fait que cela n’est pas typique des personnes « faibles ». Cela n’a rien à voir. Une dépression apparaît à la suite d'un événement bouleversant et à d'une « réaction non adaptée » à celui-ci. Cette réaction naît à partir des expériences passées et votre capacité de résolution. Il est possible que vous vous sentiez à ce point submergé par l’événement bouleversant que vous n’ayez plus confiance en vos propres ressources. Cela influencera votre capacité de résolution et pourra vous amener à un état de tracasserie. Cet état de tracasserie fait circuler les pensées dans le cerveau à un rythme si rapide que la partie responsable des solutions et de l’action est dépassée. L'entrée dans ce cercle vicieux met hors d'atteinte les solutions efficaces. Dès lors votre confiance en vos propres capacités s’en trouvera amenuisée.

L’apparition d’une dépression n’a donc rien à voir avec une « réaction faible » mais avec une « réaction non stimulante ». Tout le monde peut avoir à l’occasion une réaction non adaptée à un événement bouleversant. C’est alors à vous de faire front et de ramener votre esprit à la quiétude afin de pouvoir rechercher une réaction appropriée. Nous pouvons vous y aider.

Causes environnementales ? Causes physiques de la dépression ?

Les causes physiques relèvent de la catégorie des « causes environnementales ». Comme on l’a vu plus tôt, elles peuvent interagir avec des facteurs génétiques et des facteurs psychologiques et conduire à une dépression.

Quelle part ont les causes corporelles ? Le corps peut avoir un effet sur l’apparition de la dépression. Après un certain temps, les facteurs psychologiques peuvent être observés dans votre corps. Ce que nous vivons avec notre esprit peut avoir un effet sur notre corps. Par exemple, le stress peut causer un affaiblissement de notre système immunitaire, faisant que nous tombons plus rapidement malades.

Les facteurs physiques peuvent donc être une conséquence de ce que vit notre esprit, et peuvent aussi en retour déclencher des problèmes dans notre esprit. Pensez à une insuffisance de telle substance ou à un excès de telle autre.

  • Certains médicaments ;
  • Des changements hormonaux (après une grossesse) ;
  • Une trop longue insuffisance de lumière du soleil sur la rétine ;
  • Un manque de vitamine D ou d’acides gras riches en omégas 3 (EPA et DHA).

Les problèmes de la liste ci-dessus sont souvent observés chez les personnes atteintes de dépression.

Nous n’avons pas encore parlé dans cet article de la façon dont une maladie peut entraîner notre esprit dans la dépression. Les personnes atteintes de maux chroniques ou d’une maladie chronique présentent un risque accru de dépression. Leur organisme est épuisé et elles peuvent avoir du mal à intégrer une nouvelle image de leur corps qu’elles souhaiteraient atteindre. Les personnes victimes de migraines, par exemple, trouvent souvent difficile d’accepter que la migraine puisse surgir soudainement et qu’elles doivent annuler leurs projets. Elles peuvent, après un certain temps, avoir le sentiment que leur maladie les empêche d'avoir du plaisir. Le sentiment que leur maladie contrôle leur vie. Pour certaines, ce peut être si écrasant qu’elles éprouvent des symptômes de dépression.

Causes génétiques de la dépression ?

Dans certaines formes de dépression, la cause principale est génétique/héréditaire. Qu’est-ce à dire ? Comme indiqué plus tôt dans cet article, la recherche a identifié les véritables « gènes de la dépression ». Cela signifie que si vous héritez (de naissance) un certain « gène de la dépression » de vos parents ou éventuellement de vos grands-parents, vos risques sont accrus de développer une dépression. Cela doit être clairement déterminé par un médecin ou psychiatre. On ne peut pas parler à la légère de causes génétiques en cas de dépression. Il faut s'assurer avec certitude que la génétique est ou non en cause, car la réponse aura un impact sur le traitement.

S’il est établi que vous avez un « gène de la dépression », la règle est généralement de prendre des médicaments psychotropes (antidépresseur + lithium) en suivant simultanément une thérapie. C’est aussi une ligne directrice générale. Votre situation personnelle peut s’en écarter. S’il est établi que vous avez déjà un « gène de la dépression », il est préférable que vous discutiez de votre traitement avec un médecin ou un psychiatre.

D’après des recherches récentes, environ 50 % de la population aurait une variante d’un « gène de la dépression ». Cela les rend plus vulnérables à la dépression que les autres 50 % de la population. Toutes ces personnes ne sont pas pour autant victimes de dépression ou de la même forme de dépression. Nous voulons souligner par là qu’un gène ne va pas nécessairement mener à la dépression. S’il est question à votre sujet d’un « gène de la dépression », votre environnement va avoir une influence importante.

Suis-je condamné à la dépression par des causes génétiques ?

Souvent, à la lecture des lignes ci-dessus, les gens pensent qu’ils sont condamnés à développer une dépression. Les gènes peuvent entraîner une vulnérabilité mais ne vont pas condamner une personne à développer une telle maladie.

« Genes are rarely about inevitability, especially when it comes to humans, the brain, or behavior. They're about vulnerability, propensities, tendencies. » - Robert Sapolsky, Why zebra's don't get ulcers.

Cette citation veut démontrer qu’une prédisposition génétique pour une certaine maladie, même pour une dépression, ne cause pas l'apparition de cette maladie. Elle dit même qu’il faut beaucoup travailler pour développer une dépression. Travailler ? Cela exige beaucoup d’efforts de nourrir les habitudes, qui stimulent la dépression, de sorte que votre dépression persiste.

Vous pensez être touché par la dépression ? Réfléchissez donc à la question suivante :

« Vous sentez-vous fatigué et épuisé ? Avez-vous la sensation d’être mentalement épuisé ? »

Nombreux répondront oui à cette question. La mal qui vous atteint à travers l’entretien d’habitudes stimulant la dépression est fatigant et épuisant. Quelques-unes de ces habitudes sont :

  • Tracasserie
  • Recherche constante de la faute en soi-même
  • Pensée d'impuissance : on ne peut rien changer à la situation

Ces pensées exigent énormément de notre cerveau et de l’image que l’on a de soi-même. Il est donc fatiguant et épuisant de travailler si dur à entretenir la dépression. À propos de cette « expérience de travail », ce professeur déclare ceci :

« If I had to define a major depression in a single sentence, I would describe it as a genetic/neurochemical disorder requiring a strong environmental trigger whose characteristic manifestation is an inability to appreciate sunsets. » -Robert Sapolsky, Why zebra's don't get ulcers.

Si l’on doit travailler si dur à fomenter une dépression, on peut aussi bien prendre sa dépression en mains pour en guérir. On peut apprendre à réagir contre l’« impuissance apprise » et changer les habitudes stimulant la dépression en habitudes stimulant la joie de vivre. La façon exacte de le faire est décrite à la fin de cet article.

La seule exception à cec , la seule dans laquelle on ne peut prendre entièrement en mains sa dépression sans nécessiter une médication pour en guérir complètement, est en général la dépression bipolaire. Toutes les autres personnes avec d’autres formes de dépression ont les capacités de prendre en mains leur dépression et de choisir la guérison.

Venez en découvrir davantage sur vos symptômes de la dépression à l'aide du test de dépression.

Les symptômes de la dépression

Outre la tristesse, il existe différents symptômes pouvant signaler la dépression. Comme indiqué plus tôt, la dépression peut avoir un effet tant sur l’esprit que sur le corps. On peut donc diviser les symptômes de la dépression en deux catégories : symptômes psychiques et symptômes physiques.

Symptômes psychiques de la dépression

  • Irascibilité lors d’une dépression : Tout le monde s’irrite de temps en temps. En cas de dépression, cela arrive plus souvent. Tout peut fâcher. Y compris une publicité à la télévision, par exemple. Pour désigner cette irascibilité, on parle aussi de « sensations de déplaisir ». L’irritation semble devenir une habitude. Dans ce cas, il existe une cause plus profonde de cette irascibilité, à savoir la dépression.
  • Sentiments de culpabilité et d’anxiété : Il est normal de se sentir coupable et anxieux lorsqu'on on a fait quelque chose de mal, mais chez les personnes atteintes de dépression, cela va plus loin. La dépression vous amène à penser que « tout ce qui tourne mal » est de votre faute. Vous ne voyez plus les bonnes choses. Si des personnes qui ne sont pas atteintes de dépression ont peur, il y a une bonne raison à cela, qui fait défaut chez les personnes en dépression. Lorsqu’ils sont touchés par la dépression, les gens ont des angoisses sans cause ni raison claire. Les autres n’y voient aucune raison de s’angoisser. Par exemple, les personnes en dépression peuvent devenir anxieuses en faisant leurs courses.
  • Moins de sentiments / apathie lors d’une dépression : C’est parfois comme un manque d’émotions. Les choses ne semblent plus vous toucher quand vous êtes en dépression. Une querelle entre amis, par exemple. Vous en viendrez peut-être à penser que vous êtes une mauvaise personne, parce que ça ne fait plus de différence pour vous. Votre réaction en résultant pourra consister à éviter les gens. Vous êtes alors entraîné dans un cercle vicieux négatif de pensées et d’émotions où vous ne trouvez plus aucune objectivité.
  • Penser à soi négativement / mauvaise image de soi lors d’une dépression : Personne ne se trouve parfait. Tout le monde veut bien entendu changer quelque chose. La plupart des gens sont cependant assez contents d’eux-mêmes. Si vous êtes dépressif, vous pensez à vous de façon très négative et ne pouvez plus relativiser. Chaque détail que vous jugez imparfait est amplifié et devient considérablement important. Vous vous sentez sans valeur, et vous vous trouvez par exemple laid, sans charme, bête, inintéressant, etc.
  • Manque d’assurance lors d’une dépression : Du fait que vous pensez à vous de façon si négative, vous perdez votre assurance. Si vous vous trouvez laid, il vous est difficile d’entrer quelque part. Vous avez l’impression que tous les regards sont braqués sur vous. Dans d’autres situations également, si vous êtes dépressif, vous n’aimez pas attirer l’attention. Par exemple, vous n’osez pas lever la main pendant la leçon. Vous avez peur de passer pour un idiot.
  • Penser que rien n’a de sens lors d’une dépression : Si vous êtes en dépression, vous avez l’impression que rien n’a de sens. Notamment votre travail, vos passe-temps ou même vos relations avec les autres. La vie entière n’a pas de sens, d’après vous. La réflexion est souvent : “Qu’est-ce que ça peut faire ? Ça n’a pas de sens.” Il s’ensuit que vous vous sentez mou et n’avez plus envie de rien.
  • Problèmes de concentration lors d’une dépression : Si vous êtes en dépression, vous pouvez avoir du mal à maintenir votre attention. Par exemple, vous n’arrivez pas à lire un livre ou à regarder un programme télévisé. Il peut aussi être pénible de suivre une conversation. Le discours entre par une oreille et sort par l’autre. Vous ne gardez aucune information. De ce fait, en société, vous pouvez donner l’impression d’être absent.
  • Pensées coupables lors d’une dépression : Lors d’une dépression, vous pensez ne pas être assez bon et allez dès lors souvent manquer à vos obligations. Au travail, par exemple. Ces pensées peuvent aussi concerner votre passé. Vous pouvez par exemple vous sentir coupable parce que vous avez oublié l’anniversaire d’une amie.
  • Tracasserie lors d’une dépression: Il s’agit d’un symptôme très important de la dépression. Vous pouvez penser très longtemps à un certain problème ou à une situation lorsque vous êtes en dépression. Y compris à de petites choses. Vous ne pouvez pas vous en détacher et continuez à y réfléchir. Vos pensées vont en quelque sorte tourner en rond. Cela se produit souvent la nuit mais peut aussi arriver pendant la journée. Les tracas peuvent partir dans tous les sens en cas de dépression. Différentes pensées et problèmes s’entremêlent. Ainsi émerge une tempête confuse de pensées sombres dont il est difficile de se défaire. C’est ce que nous appelons se tracasser.
  • Reporter les décisions lors d’une dépression : Si vous êtes dépressif, il vous est difficile de prendre des décisions. Cela peut concerner des choses simples comme les courses à faire. Les décisions importantes sont encore plus difficiles à prendre. C’est pourquoi vous les reportez, ce qui a souvent pour effet que rien ne se passe.
  • Penser au ralenti lors d’une dépression : Vos pensées sont lentes ou semblent même être à l’arrêt lorsque vous êtes touché par la dépression. Vous arrêtez de penser. Si quelqu’un vous demande : « À quoi penses-tu ? », la réponse est souvent : rien. Cela semble étrange mais c’est pourtant une réponse sincère si vous êtes en dépression. Vous pouvez ainsi aller jusqu’à vivre dans une sorte de silence de vos pensées. Vous n’avez plus de pensées. Ou bien cela alterne avec la tracasserie, pour accorder un peu de repos à votre esprit, ou bien cela vient après la tracasserie. Votre esprit est alors à ce point épuisé qu’il a besoin de repos et que vous n’avez plus d’énergie pour réfléchir.
  • Douter du sens de la vie lors d’une dépression : En cas de dépression, vous pouvez avoir mois envie de vivre. Vous pensez : « Ça ne change plus rien, ma vie est inutile. » Parfois, ces pensées mènent à des tendances suicidaires.

Symptômes physiques de la dépression

  • Maux de têtes et autres maux lors d’une dépression : Les maux de tête sont un symptôme fréquent de la dépression. Dans la plupart des cas, des maux de têtes apparaissent lors d’une dépression parce la tension est très intense. Tout au long de la journée, vous vous tracassez et vous vous échauffez. D’autres troubles sont une sensation d’oppression sur la poitrine, d’un poids sur le cœur, d’un nœud à l’estomac, des palpitations ou de l’hyperventilation.
  • Problèmes de sommeil lors d’une dépression : Si vous êtes dépressif, vous pouvez avoir des difficultés à dormir. Il se peut que vous ayez du mal à vous endormir car vous vous tracassez et vous vous retournez sans fin dans votre lit. Si vous vous endormez, votre sommeil est léger et vous vous réveillez sans cesse. Vous ne vous sentez pas bien reposé. Il se peut aussi que vous vous endormiez mais vous réveilliez trop tôt. Vos nuits sont ainsi courtes. Ces problèmes de sommeil vont épuiser votre corps à la longue et entretenir le cercle vicieux de la dépression.
  • Problèmes d’alimentation lors d’une dépression : Si vous êtes touché par la dépression, vous avez moins d’appétit ou n’avez plus goût à ce que vous mangez. Vous perdez ainsi du poids. Manger moins n’est pas nécessairement un symptôme de la dépression. Dans certains cas, les personnes atteintes de dépression mangent même davantage. En mangeant, on se sent alors souvent mieux. Cette sensation ne dure cependant pas. En mangeant beaucoup, on récupère mais cela peut mener à davantage de mélancolie. La dépression s’aggrave alors.
  • Tension lors d’une dépression : Si vous êtes dépressif, vous pouvez parfois vous sentir très tendu ou éprouver du stress. Même lorsque vous êtes seul, vous pouvez vous sentir sous pression. Vous avez les mains moites, un pouls plus rapide et vous vous sentez oppressé. En société, ce sentiment est souvent plus intense. A fortiori si vous devez réaliser quelque chose. Cette tension peut mener à des troubles tels que des maux de tête, des douleurs d’estomac ou un sentiment d’oppression sur la poitrine.
  • Perte d’énergie lors d’une dépression : La perte d’énergie est également un symptôme de la dépression. Vous vous sentez indolent, insignifiant et avez peu d’intérêt pour des activités dans lesquelles vous n’aviez autrefois aucune difficulté. Ce sentiment est présent dès le lever. Vous voulez rester au lit toute la journée et n’avez envie de rien.
  • Lourdeur ou nervosité lors d’une dépression : Lors d’une dépression, il se peut que vous pensiez, parliez ou réagissiez plus lentement. Vous pouvez parfois avoir le regard fixe devant vous, dans le vide en général. Cela peut aussi être le contraire. Vous pouvez être très nerveux, ne pas pouvoir rester en place, parler rapidement, être confus et agiter les mains et les pieds. On parle aussi d’ « agitation ».
  • Moins ou pas de besoin de sexe lors d’une dépression : Vous ne vous sentez pas d’attaque, êtes rapidement fatigué et patraque lors d’une dépression. En outre, vous n’avez pas une haute opinion de vous-même, ce qui vous fait vous sentir vulnérable. De ce fait, vous avez probablement moins, voire plus du tout, d’appétit sexuel.

Venez en découvrir davantage sur les symptômes de la dépression que vous éprouvez grâce au test de dépression.

Quand parle-t-on de dépression ?

Pour pouvoir parler d’un « diagnostic » de dépression d’après les sociétés d’assurances américaines, en sorte que des conséquences financières soient fixées, le DSM applique les lignes directrices suivantes :

  • Au moins cinq des symptômes ci-dessus de la dépression doivent être observés.
  • Être observés durant au moins deux semaines.
  • Les symptômes doivent causer une souffrance considérable.
  • Les symptômes ne peuvent pas être imputables à une affection médicale, à un deuil ou à une dépendance. Vous pouvez par exemple éprouver des symptômes de la dépression en prenant certains médicaments. La cause n’est dès lors pas une dépression mais la médication.

Si les critères précités sont remplis, on peut alors parler de dépression.

Symptômes observés durant au moins deux semaines ?

Une dépression et les symptômes qui y sont associés ne se dissipent pas comme ça. Il semble que vous ne puissiez pas y échapper. La dépression dure beaucoup plus longtemps que d’autres moments de tristesse ou de négativité que vous avez déjà vécus. Et aussi elle vous consumera entièrement. Si quelque chose d’agréable survient, vous n’aurez même pas l’énergie de vous en réjouir. Comme indiqué précédemment, la dépression est plus complexe qu’un simple sentiment de tristesse. Parce qu’on lui échappe difficilement, elle entraîne des conséquences déterminées. La dépression aura de plus en plus d’influence sur les événements de notre quotidien.

Expliquons cela à l’aide d’un exemple. Disons que vous prenez beaucoup de plaisir à sortir entre amis. Une dépression aura pour effet de vous isoler de plus en plus. Vous n’aurez plus aucune envie de sortir. La dépression devient donc une entrave. Une entrave à la sortie entre amis.

Souffrance considérable lors d’une dépression ?

Dans les lignes directrices du DSM, il est énoncé que la dépression doit provoquer une souffrance considérable. Que faut-il entendre par là ? Parler d’une souffrance considérable, implique de n'être plus à même d’accomplir des choses que vous faisiez bien auparavant. Il ne doit pas nécessairement s’agir de choses que vous trouviez agréables mais de tâches quotidiennes. Par exemple :

  • Accomplir des tâches professionnelles
  • Faire le ménage
  • Faire les courses

Si vous êtes dépressif, vous allez souvent oublier certaines choses ou vous n’aurez plus l’énergie de les entreprendre.

Pour pouvoir parler de souffrance considérable, votre dépression doit affecter plusieurs domaines de votre vie. Il peut s'agir notamment de :

  • L’environnement de travail
  • La famille
  • Les loisirs
  • L’école
  • Les amis

Plusieurs de ces domaines de la vie doivent donc « souffrir » de votre dépression. Cela signifie que vous n’accomplissez plus les tâches ni même les choses agréables de ces domaines de la vie. Vous négligez le travail ou n’allez plus au tennis. Vous en arrivez finalement, au bout d’un moment en dépression, à préférer rester autant que possible seul à la maison.

Souffrance considérable avec moins de 5 symptômes de la dépression ?

Est-il possible de souffrir aussi considérablement de la dépression sans présenter 5 des symptômes de la dépression ci-dessus ? Certainement. Le DSM donne cette règle mais cela ne signifie pas que vous ne puissiez pas souffrir considérablement avec moins de symptômes. Si vous recherchez un traitement ou une cure, il est nécessaire non pas de rechercher un diagnostic mais de ce dont vous avez besoin. Les diagnostics peuvent varier d’un manuel à l’autre : cela ne modifie pas l'importance de votre souffrance.

Même sans diagnostic, vous pouvez choisir de combattre votre souffrance. Vous pouvez faire le choix de reconquérir votre goût de vivre en anéantissant les habitudes non souhaitées.

Symptômes non imputables à une affection médicale, un deuil ou une accoutumance ?

Il est utile, en cas de « diagnostic » de dépression, de garder à l’esprit cette règle. Certaines médications ou même certaines maladies peuvent déclencher des symptômes de la dépression. On ne doit pas confondre ici avec une dépression, qui peut découler de maux chroniques. Dans ce dernier cas, il se peut que vous deveniez dépressif après un certain temps passé à subir l’influence de maux chroniques sur votre corps et votre vie. Quand on parle d’affection médicale et de symptômes ne devant pas être mal interprétés, on pense aux symptômes médicaux de la maladie. Par exemple, une affection médicale peut provoquer les symptômes suivants :

  • Problèmes de concentration
  • Problèmes de mémoire
  • Pensée lente
  • Agitation

Vous voyez que cela peut techniquement être considéré comme des symptômes de dépression, mais on ne peut pas parler ici d’une dépression. Les symptômes ne sont pas la conséquence de la façon dont nous nous sentons par rapport à la maladie, c’est la maladie qui provoque ces symptômes.

Certaines formes de médication peuvent également provoquer les symptômes mentionnés ci-dessus. Dans ce cas non plus, on ne peut pas parler de dépression, car la médication provoque ces symptômes. Ce qui pourrait par exemple indiquer une dépression est que vous deveniez dépressif du fait de la prise de médicaments, parce que vous n’aimez pas les prendre. Pensez à ces personnes qui doivent prendre une grande quantité de médicaments chaque jour. En prenant ces médicaments, elles ont du mal avec le fait qu’elles ne peuvent par exemple plus faire les choses qu’elles veulent. C’est une conséquence psychologique de la médication et ce n’est donc pas un effet secondaire de la médication.

Deuil et dépression ? N’est-on pas toujours dépressif quand on est en deuil ? Non. Il est important de faire la distinction entre les deux. Dans le cas du deuil, on parle de symptômes naturels qu’éprouve une personne à la suite de la perte d’un proche. Tout le monde porte le deuil à la perte d’une personne chère. On ne peut donc simplifier cela, sans quoi tout le monde aurait déjà fait une dépression au cours de sa vie. Les conséquences naturelles de la perte d’un être cher ne relèvent pas d’un diagnostic de dépression.

Quels sont les liens entre la dépression et les dépendances ? Les dépendances peuvent provoquer des sentiments de dépression. Par exemple, si vous buvez beaucoup, il se peut que vous souhaitiez arrêter mais « ne vous sentiez pas assez fort » ou ayez le sentiment « que ça ne changerait rien ». Bien qu’il s’agisse de sentiments dépressifs, on ne peut parler ici de dépression car le problème principal est la dépendance. La dépendance suscite ces sentiments, pas une dépression. Une dépression peut parfois déclencher une dépendance, mais on ne peut parler de dépression consécutive à une dépendance. S’il est question d’une dépendance, le traitement doit d’abord s’atteler à combattre la dépendance. Une fois évacués les effets de cette dépendance, la situation pourra être réévaluée.

Cette distinction est-elle importante ?

Non. C’est une distinction faite dans un manuel donné pour poser un diagnostic. Est-ce que cela dit quelque chose à propos de la souffrance que vous éprouvez ou des possibilités de guérison